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17 juin 2020

« Storie Alfa Romeo » Episode Neuf : la 8C Competizione : une supercar fidèle à la tradition et un regard vers le futur

La 8C Competizione constituait un retour aux sources et un laboratoire du futur.

« Storie Alfa Romeo » Episode Neuf : la 8C Competizione : une supercar fidèle à la tradition et un regard vers le futur

 

  • La 8C Competizione constituait un retour aux sources et un laboratoire du futur, revendiquant ses références en matière de style et de technologie : rapport poids/puissance optimal, équilibre parfait et précision de conduite.
  • Le monde automobile du troisième millénaire est tombé en admiration devant le joyaux d’Alfa Romeo : « Elle s’appelle 8C et je pense que c’est la plus belle voiture jamais construite », s’écria Jeremy Clarkson, sur la BBC.
  • En d’autres mots, le modèle résumait bien la philosophie d’Alfa Romeo, à commencer par son nom : celui-ci évoque les modèles « huit cylindres » des années 30 et la « Competizione » des années 50, gagnante au Mans et aux Mille Miglia.
  • L’histoire de la marque a attisé l’inspiration stylistique : la 8C célébrait des galbes généreux typiques d’Alfa Romeo, avec des lignes épurées et toutes les caractéristiques traditionnelles évoquant la marque.
  • Elle devint ainsi un point de référence pour tous les modèles qui ont suivi, y compris les voitures de grande série comme la MiTo et la Giulietta. Et elle partageait également beaucoup avec la 4C, une supercar hautement technologique et sensuelle.
  • En deux mots, ce fut un succès et un pilier : la 8C a attiré 1.400 commandes du monde entier en quelques semaines à peine et les 500 exemplaires numérotés furent dès lors vendus bien avant d’être construits !

 

 

Un lien entre passé et futur

La 8C Competizione : retour aux sources et laboratoire du futur. Elle fut créée dans le contexte d’un profond changement de paradigme du secteur automobile au moment où celui-ci changeait de millénaire. Et elle devint l’étendard sur base duquel Alfa Romeo allait redéfinir son identité et ses valeurs – un point de départ stylistique et technique pour le développement des modèles à venir.

Au début de 2006, Sergio Marchionne marqua son accord pour l’industrialisation et la production en petite série d’un « concept car » qui avait retenu toute l’attention au salon de Francfort en 2003. Le Centro Stile Alfa Romeo, sous la houlette de Wolfgang Egger, et les équipes d’ingénieurs ont redéfini le concept original en à peine huit mois. Présentée dans sa version définitive au salon de Paris, la 8C récoltait 1.400 commandes du monde entier en quelques semaines à peine, les 500 exemplaires numérotés étant tous vendus avant même le début de la production !

L’essence même d’Alfa Romeo

L’histoire de la 8C Competizione débute avec son nom. « 8C » fait référence aux voitures à huit cylindres conçues par Vittorio Jano… Des voitures qui, dans les années 1930, ont remporté toutes les courses à travers le monde (quatre victoires d’affilée au Mans, et trois aux Mille Miglia). « Competizione », d’autre part, était le nom de la 6C 2500 avec laquelle Juan Manuel Fangio concourut aux Mille Miglia en 1950.

Créée pour symboliser et relancer la quintessence d’Alfa Romeo, la 8C se fit l’écho de thèmes chers à la marque depuis sa naissance. Comme le concept de légèreté, accentué par le châssis dual frame et le recours à l’aluminium, au titane, au carbone et aux matériaux composites. Tout comme l’équilibre de poids entre l’avant et l’arrière, obtenu grâce au système « transaxle ». ou encore la précision de conduite, améliorée par l’usage d’un système de suspensions avec double bras transversaux sur les deux axes.

La 8C s’équipait d’un moteur généreux (4,7 litres V8 délivrant 450 ch) – mais par-dessous tout, elle marquait le retour de la propulsion, qui n’avait plus été utilisée sur les modèles de route Alfa Romeo depuis les années 90. Le résultat fut la naissance d’une voiture de sport au rapport poids/puissance optimal, capable de passer de 0 à 100 km/h en 4,2’’.

Un hommage à l’histoire du design automobile

Bien entendu, le design fut un élément déterminant du modèle ! « Elle s’appelle 8C et je pense qu’il s’agit tout simplement de la plus belle voiture jamais construite » : c’est en ces termes que l’émission Top Gear de la BBC décrivit la 8C. Le capot avant très galbé confère une impression très dynamique au modèle. Son profil est tout en courbes douces. Une section horizontale définit les arches de roues, les reliant à une partie arrière tout en muscles. La vitre arrière est insérée entre les montants latéraux, ceux-ci ayant une ligne fuyante qui se fond dans la partie arrière de la voiture.

On pourrait presque parler d’une compilation de joyaux esthétiques provenant de l’histoire de la marque. Ses « yeux » proviennent de la 33 Stradale, légèrement proéminents par rapport à la ligne du capot avant, l’arrière rappelle celui de la Giulietta SZ de 1961, le premier modèle au design « coda tronca » de l’histoire de l’automobile ; les optiques circulaires arrière rendent hommage à la Giulia TZ, une autre reine de la compétition. La 8C interprète un registre fascinant évoquant le passé, faisant ainsi du geste créatif du Centro Stile Alfa Romeo un réel hommage à toute l’histoire du design automobile.

Créativité et science

Depuis les années 1930, les designers et les carrossiers ont commencé à améliorer la pénétration aérodynamique, pour en faire un élément clé afin de rendre les voitures de courses plus performantes. La première étape fut d’incorporer à la carrosserie elle-même certains éléments externes, comme les garde-boues et les optiques avant. Ensuite, ils développèrent des carrosseries toujours plus homogènes, aux lignes plus douces.

Ce fut un vrai challenge que de stimuler l’imagination des grands designers – convaincus, naturellement, que ce qui est beau doit aussi être plus efficient. Recourant à toute leur créativité et leurs talents uniques, ils ont ainsi construit quelques-unes des plus belles et des plus brillantes voitures jamais produites. Dont beaucoup furent d’ailleurs des Alfa Romeo.

La 8C Competizione s’inspira de ces voitures mythiques et les célébra avec la rondeurs de ses lignes élégantes et pures, ainsi qu’avec des détails de style distinctifs inspirés du passé.

Le « trilobo » Alfa Romeo

L’avant d’une Alfa Romeo est distinctif : chacun peut aisément la reconnaitre avec son « bouclier » central qui compose la calandre, encadrée de prises d’air de chaque côté. Cette combinaison (probablement la face avant la plus célèbre du monde automobile) est appelée « trilobo » et est identifiée comme telle depuis les années 1930.

Avant cette époque, il y avait peu de place dans la conception d’une voiture pour développer un véritable style : le museau d’une voiture consistait en un radiateur flanqué de deux lampes et (parfois) protégé des pierrailles de la route par une grille. Dès que les lignes de carrosserie ont commencé à s’adoucir, le bouclier Alfa Romeo a fait son apparition – et lorsque celui-ci devint trop petit pour refroidir des moteurs toujours plus puissants, les deux prises d’air latérales ont été ajoutées, ce que les enthousiastes de l’époque ont qualifié de « moustaches ».

Le « trilobo », à l’origine modeste, a officiellement été adopté comme emblème de la marque sur la 6C Freccia d’Oro. Comme tous les symboles, il a évolué au fil du temps, reflétant les goûts et les modes successives, tout en demeurant toujours unique et distinctif. Il était sinueux et imposant sur la 1900, plus petit sur la Giulietta. Il était aérodynamique et tendu sur la Giulia, anguleux et presque parfaitement équilatéral dans les années 1970 et 1980. Il fut minimaliste et stylisé dans les années 1990 tandis qu’avec la 156 et la 8C, il revint à son rôle initial, qui fut ensuite maintenu sur les générations de modèles qui ont suivi.

L’héritage de la 8C Competizione

La 8C Competizione symbolisait les canons les plus classiques du style Alfa Romeo et elle devint une inspiration naturelle pour tous les modèles suivants, même pour ceux de série comme la MiTo et la Giulietta. Et la 8C a eu également une parente proche : une « jeune sœur », la 4C, une supercar compact technologique et sensuelle, évoquant clairement sa filiation avec la 8C, sans devoir être une série limitée par contre.

Avec la 4C, Alfa Romeo renouait avec le marché des voitures de sport compactes en offrant des solutions technologiques de pointe, combinées à une légèreté maximale et d’extraordinaires qualités dynamiques.

La 4C

Les concepteurs d’Alfa Romeo décidèrent non pas de maximiser la puissance du modèle, mais au contraire d’en réduire le poids au maximum : juste au-dessus de 1.000 kilos, pour un rapport poids/puissance de 4 kg/ch. Deux valeurs qui ont été en mesure de garantir une agilité maximale et des performances étonnantes.

Des éléments en polyester et en fibre de verre furent utilisés pour obtenir la légèreté souhaitée. Mais le composant le plus innovant fut la structure monocoque de type berceau, entièrement façonnée en fibre de carbone et élaborée sur la base d’une technologie utilisée en Formule 1. Ce matériaux, composé de fibres unidirectionnelles était pré-imprégné d’une résine spéciale avant d’être soumis à un processus de « cuisson » : grâce à ce traitement, le berceau pouvait être réalisé en une seule pièce, sans assemblage, et était capable de jouer son rôle structurel en dépit d’un poids de seulement 65 kg.

Le moteur de la 4C était aussi ultraléger : un quatre cylindres en ligne de 1750cc, entièrement réalisé en aluminium générant 240 chevaux. Pour assurer une répartition optimale des masses, il était placé en position transversale arrière. La transmission était à double embrayage à sec. Ses systèmes de suspensions étaient véritablement sportifs : doubles triangles superposés à l’avant avec des amortisseurs directement fixés à la structure monocoque et une évolution du classique système McPherson pour les roues arrière.

La 4C atteignait une vitesse de pointe de plus de 255 km/h avec une accélération de 0 à 100 km/h en seulement 4,5’’.

 

Bruxelles, le 17 juin 2020

 

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